Berrigan's Sonnets and Ashbery/Brainard's Vermont Notebook, in French translation

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Les Sonnets
Ted Berrigan

English translation by  Martin Richet
Aftrerword Jacques Roubaud

Joca Sera Editions, ed. Olivier Brossard


110 pages
15 x 20 cm
16 €
978-2-84809-206-5
2013

Qu’est-ce qu’un corps ? Qu’est-ce qu’une vie ? Qu’est-ce que le temps ? « Ce qui va arriver est déjà en train d’arriver / Il y a des gens qui préfèrent ‘le monologue intérieur’ / J’aime casser la gueule des gens ». Entre diagramme de l’esprit, sommation du poème, comédie de mœurs et kaléidoscope de la perception hanté par les lois de la succession et de la dissolution, Les Sonnets de Ted Berrigan admettent, renversent et renouvellent les conventions du sonnet shakespearien. Comme lui, ils s’intègrent – à corps parfois défendant – dans le temps : temps du récit et de la prosodie, d’une époque et d’une compagnie, de la naissance et de la mort, « féminin, merveilleux et fort ».

Avec Frank O’Hara, John Ashbery et Ron Padgett, entre autres, Ted Berrigan (1934-1983) est associé à « l’école de New York des poètes ». Il s’est décrit, dans un curriculum vitae de 1982 comme étant « modérément vénérable, large, d’apparence traditionnelle. Ressemble à Apollinaire (barbu) ou à un ours déguisé en George Bernard Shaw [...] Formidable, affable, endurant ». Figure centrale du Poetry Project à Saint Mark’s Church in-the-Bowery, dans le East Village, Ted Berrigan a fondé dès 1963 la revue littéraire « C » et la maison d’édition « C » Press. Selon Allen Ginsberg, « Ted Berrigan était un grand homme, tout le monde le dit, grande figure paternelle grand chef de poésie – combinaison de Beat de grand classique et de New York School – grand encouragement pour ses aînés grand Consul pour ses cadets ».
Les Sonnets, son premier livre, publié en 1964, est devenu un classique de la poésie américaine, renouvelant la forme du sonnet et inspirant de nouvelles générations de poètes. « Lire Les Sonnets, écrit John Ashbery, c’est sentir ce que sera le futur. »

« Le sonnet, tel que le réinvente Berrigan, pour son propre compte, n’est pas le témoin d’une négation avant-gardiste de la forme, d’une destruction de la forme, d’une rupture absolue avec le passé de la forme, dont il ne conserverait, de manière dérisoire, presque que le nom, mais un héritier, certes insolent, et joueur, mais en même temps un descendant inventif et novateur de tous les sonnets de la tradition. » Jacques Roubaud, postface à la présente édition.

Image de couverture : collage de Joe Brainard, 1967. © The Estate of Joe Brainard

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Le Carnet du Vermont
John Ashbery & Joe Brainard

French translation and afterword by Olivier Brossard


140 pages
15 x 20 cm
16 €
978-2-84809-211-9
2013
Ne passez plus à côté de votre époque ! Le Carnet du Vermont est l’indispensable bréviaire de l’homme (et de la femme) post-moderne, que vous décidiez de faire une virée dans le Golfe du Mexique ou bien de passer de la cuisine au salon. Véritable guide du roublard (chapitre Nouvelle Angleterre, section « trajets en autocar »), puzzle banlieue américaine 1 000 pièces, bottin mondain, pamphlet politique à emporter, traité d’écologie format poche, eschatologie scatologique, journal intime (du sexe aussi), petit cours de correspondance et même chanson à pousser, Le Carnet du Vermont a toutes les questions à toutes vos réponses. Méthode révolutionnaire d’apprentissage du zapping, ce texte de John Ashbery accompagné des dessins de Joe Brainard profitera aux plus petits comme aux plus grands.

Né en 1927, associé à « l’école de New York des poètes », John Ashbery est l’un des plus grands écrivains américains. Son œuvre considérable a reçu de nombreuses distinctions, notamment Autoportrait dans un miroir convexe (1975, publié en France en 2004 dans une traduction d’Anne Talvaz, Atelier la Feugraie).

Joe Brainard (1942-1994), peintre et artiste prolifique, a collaboré avec de nombreux poètes et écrivains de New York, où il a vécu dès les années soixante. Parfois considéré comme un précurseur du pop art, il est aussi connu pour ses écrits dont, notamment, I Remember, Je me souviens (traduit en français par Marie Chaix, Actes Sud, 1997).


Dessin de couverture © The Estate of Joe Brainard
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