Michel Deguy: A feast at Eco's
La Fête chez Eco
Umberto, ton idole dans nos mémoires
d’hôte faunesque renaissant mallarméen
enjouant tes amis sur les pipeaux du soir
nous hanta tout cet été ménippéen
Mon esprit trop français monoglotte
et qu’on dit de l’escalier,
d’étrange Étranger, mais pas de Mantinée,
qui a perdu l’audace de faire chœur au Banquer
Salue avec retard le génie de ton lieu,
l’accordéon, le feu grégeois sur les terrasses
la girandole aux marronniers, où excella
la chère miscellanée
Et rend grâce, même si pauvre en rimes,
à ton art de fondre en une seule bouche
satire et satyre
toi qui ne tardas point, comme fit Socrate, sur le seuil
Martine éjouie veillait dans l’ombre
sa boîte de Pandore photographe sut te prendre
et maintenant bien rendre ta rouge effigie
et à elle notre amitié
notre reconnaissance.
The Party at Eco’s
Umberto, your idolon in our memories
a faunesque host reborn mallarmean
enchanting your friends on evening’s pipes
haunted us all that menippean summer
My all too French monoglot mind
said to be escalator wit,
of a strange Stranger, but not from Mantineia,
which has lost the temerity to choir the Banquet
Belatedly salutes the genius of your loci,
the accordion, the Greek fire on the terrasses
the girandoles in the chestnut tree where excelled
the dear miscellany
And pays tribute, even if poor in rimes,
to your art of melting in one mouth
satire and satyre
you who did not delay, as Socrates did, on the threshold
Martine, enjoying, watched from the shade
her Pandoran photo-box knew how to catch you
and now how to render your red effigy
and to it our friendship
our gratitude.
Michel Deguy, « Fête », in Le Sens de la visite, Stock, 2006, p. 116.
Translated by Pierre Joris
Nomadics